Vin :

Joliette L95-C11 est issu de la vendange de 1995, une année remarquable avec de belles expressions pâtissières et de mangue séchée, un style aromatique préservé grâce à un bon support acide. C'est un vin de grande personnalité, long et dense, assurément un style proche d'un demi-sec avec une bouche plutôt vive, assumant son axe sec et donnant l'impression de citron confit au palais. Son degré élevé participe à son équilibre, un gage supplémentaire de garde.

Vinification :

Vendanges manuelles. Vinification non interventionniste. La récolte représentait maximum 5 fûts, lesquels fermentaient environ 3 à 5 ans. Ils étaient mis en bouteille fût par fût. Ce lot après analyse contient moins de 10 grammes par litre de sucres résiduels. Le code couleur vert de la cire caractérise cet équilibre en sucre. L'analyse en sucre résiduel (naturel) est précisément 7,8g/l.

Robe :

Vieil or intense et brillant.

Nez :

Notes agrumes confits, notes pâtissières, mangue séchée.

Bouche :

Bouche ample, riche et fraîche à la fois, rétro-olfaction à nouveau sur les agrumes, une impression d'un palais citronné. Un vin de grande personnalité, long et dense, assurément un style entre sec et demi-sec.

Température :

Pour tempérer sa richesse naturelle en alcool, le servir entre 10 et 12°C. Les habitués de Clos Joliette resteront entre 13 à 15°C pour l'apprécier, assurer un confort de bouche et profiter de l'amplitude du vin.

Accord mets et vin :

Sur des poissons gras : darne de saumon de l’Adour travaillé mi-cuit, haddock fumé...ou d’un fromage de chèvre jeune, ou de brebis : Osso Iratti affiné.

Garde :

Dès maintenant et jusqu'en 2035 et plus pour les amateurs.

Clos Joliette, une légende, un mythe, un lieu singulier. C’est un amphithéâtre d’un hectare et demi qui abrite de vieux plants de petit manseng, certains plantés en 1929. Chaque année, ils donnent une production confidentielle de seulement 5 barriques qui chacune fermente librement pour livrer cinq versions différentes du millésime. La singularité et l'esprit libre cultivés par Michel Renaud, son propriétaire historique, feront perdre à Clos Juliette son appellation et sa dénomination de « Clos ». Qu'importe, il demeure un Jurançon de légende, extrêmement rare et précieux.

Vendu au compte-goutte, servi sur les plus tables étoilées, ce Jurançon était considéré comme le plus rare et le plus mystérieux des vins de France, chaque bouteille étant devenue une pièce de collection. D'illustres amateurs comme Gérard Depardieu venaient directement au domaine pour s'en procurer quelques bouteilles ; Jean-Claude Berrouet, vinificateur de Petrus pendant plus de 40 ans, saluait « la quintessence d’un terroir exceptionnel » et Bertrand de Lur Saluces le considérait à l’égal de son Château d’Yquem !

Michel Renaud décède en 2015. Sa veuve choisit officiellement Lionel Osmin, fervent défenseur des grands terroirs du Sud-Ouest et lui-même producteur sur les appellations phares de la région, pour reprendre le flambeau. Il a immédiatement l'idée d'organiser une dégustation historique de 19 millésimes de Clos Joliette, de 1993 à 2013, qui n'ont jamais quitté les chais du domaine. Quatorze dégustateurs chevronnés sont conviés, dont nos deux sommeliers Olivier Poussier et Christian Martray.

Vin :

Joliette L98-C3 est issu de la vendange de 1998, d'un millésime que tous s'accordent à classer parmi les années fraîches et d'évidence capable de réaliser de beaux vins secs, vifs et élégant. Un millésime à forte personnalité, pouvant annoncer un style riche et nerveux. Ce Joliette offre effectivement des notes de morilles séchées, de cire d'abeille à l'aération. La bouche est vive, on sent une belle structure complété par une trame acidulée et épurée.

Vinification :

Vendanges manuelles. Vinification non interventionniste. La récolte représentait maximum 5 fûts, lesquels fermentaient environ 3 à 5 ans. Ils étaient mis en bouteille fût par fût. Ce lot après analyse contient moins de 10 grammes par litre de sucres résiduels. Le code couleur vert de la cire caractérise cet équilibre en sucre. L'analyse en sucre résiduel (naturel) est précisément 7,3g/l.

Robe :

Vieil or, léger trouble sur notre bouteille.

Nez :

Notes de cire d'abeille, de morilles séchées.

Bouche :

En bouche une acidité bien présente, de l'amertume également, un vin qui a semble-t-il bien mangé ses sucres, une grande partie en tout cas. Le style est très épuré.

Température :

Pour tempérer sa richesse naturelle en alcool, le servir entre 10 et 12°C. Les habitués de Clos Joliette resteront entre 13 à 15°C pour l'apprécier, assurer un confort de bouche et profiter de l'amplitude du vin.

Accord mets et vin :

Sur des poissons gras : darne de saumon de l’Adour travaillé mi-cuit, haddock fumé...ou d’un fromage de chèvre jeune, ou de brebis : Osso Iratti affiné.

Garde :

Dès maintenant

Clos Joliette, une légende, un mythe, un lieu singulier. C’est un amphithéâtre d’un hectare et demi qui abrite de vieux plants de petit manseng, certains plantés en 1929. Chaque année, ils donnent une production confidentielle de seulement 5 barriques qui chacune fermente librement pour livrer cinq versions différentes du millésime. La singularité et l'esprit libre cultivés par Michel Renaud, son propriétaire historique, feront perdre à Clos Juliette son appellation et sa dénomination de « Clos ». Qu'importe, il demeure un Jurançon de légende, extrêmement rare et précieux.

Vendu au compte-goutte, servi sur les plus tables étoilées, ce Jurançon était considéré comme le plus rare et le plus mystérieux des vins de France, chaque bouteille étant devenue une pièce de collection. D'illustres amateurs comme Gérard Depardieu venaient directement au domaine pour s'en procurer quelques bouteilles ; Jean-Claude Berrouet, vinificateur de Petrus pendant plus de 40 ans, saluait « la quintessence d’un terroir exceptionnel » et Bertrand de Lur Saluces le considérait à l’égal de son Château d’Yquem !

Michel Renaud décède en 2015. Sa veuve choisit officiellement Lionel Osmin, fervent défenseur des grands terroirs du Sud-Ouest et lui-même producteur sur les appellations phares de la région, pour reprendre le flambeau. Il a immédiatement l'idée d'organiser une dégustation historique de 19 millésimes de Clos Joliette, de 1993 à 2013, qui n'ont jamais quitté les chais du domaine. Quatorze dégustateurs chevronnés sont conviés, dont nos deux sommeliers Olivier Poussier et Christian Martray.

Vin :

Joliette L93-C90 est issu du millésime 1993, signant une année généreuse mais d'aspect frais, de matière plutôt délicate et élégante. La structure fine et serrée dévoile un style évolutif, avec des notes d'oxydation ménagée, de notes de fruits séchés. La bouche développe un style sec affirmé, avec une trame très acidulée, pure et rémanente.

Vinification :

Vendanges manuelles. Vinification non interventionniste. La récolte représentait maximum 5 fûts, lesquels fermentaient environ 3 à 5 ans. Ils étaient mis en bouteille fût par fût. Ce lot après analyse contient moins de 10 grammes par litre de sucres résiduels. Le code couleur vert de la cire caractérise cet équilibre en sucre. L'analyse en sucre résiduel (naturel) est précisément 5,7g/l.

Robe :

Or reflets topaze, brillant.

Nez :

Marqué par l'oxydation ménagé, mais aussi les fruits séchés.

Bouche :

La bouche développe un style sec affirmé, avec une trame très acidulée, pure et rémanente.

Température :

Pour tempérer sa richesse naturelle en alcool, le servir entre 10 et 12°C. Les habitués de Clos Joliette resteront entre 13 à 15°C pour l'apprécier, assurer un confort de bouche et profiter de l'amplitude du vin.

Accord mets et vin :

Sur des poissons gras : darne de saumon de l’Adour travaillé mi-cuit, haddock fumé...ou d’un fromage de chèvre jeune, ou de brebis : Osso Iratti affiné.

Garde :

Dès maintenant

Clos Joliette, une légende, un mythe, un lieu singulier. C’est un amphithéâtre d’un hectare et demi qui abrite de vieux plants de petit manseng, certains plantés en 1929. Chaque année, ils donnent une production confidentielle de seulement 5 barriques qui chacune fermente librement pour livrer cinq versions différentes du millésime. La singularité et l'esprit libre cultivés par Michel Renaud, son propriétaire historique, feront perdre à Clos Juliette son appellation et sa dénomination de « Clos ». Qu'importe, il demeure un Jurançon de légende, extrêmement rare et précieux.

Vendu au compte-goutte, servi sur les plus tables étoilées, ce Jurançon était considéré comme le plus rare et le plus mystérieux des vins de France, chaque bouteille étant devenue une pièce de collection. D'illustres amateurs comme Gérard Depardieu venaient directement au domaine pour s'en procurer quelques bouteilles ; Jean-Claude Berrouet, vinificateur de Petrus pendant plus de 40 ans, saluait « la quintessence d’un terroir exceptionnel » et Bertrand de Lur Saluces le considérait à l’égal de son Château d’Yquem !

Michel Renaud décède en 2015. Sa veuve choisit officiellement Lionel Osmin, fervent défenseur des grands terroirs du Sud-Ouest et lui-même producteur sur les appellations phares de la région, pour reprendre le flambeau. Il a immédiatement l'idée d'organiser une dégustation historique de 19 millésimes de Clos Joliette, de 1993 à 2013, qui n'ont jamais quitté les chais du domaine. Quatorze dégustateurs chevronnés sont conviés, dont nos deux sommeliers Olivier Poussier et Christian Martray.

Vin :

2005 est un millésime solaire, ce vin en est un témoin parfait, l'alcool est élevé, la maturité et même surmaturité ont touché les raisins. Notre série de 2005 était très homogène, à très fort potentiel. Le style est délibérément plus proche du moelleux que du liquoreux. Un grand potentiel de garde, plus riche que l'ADN habituel de Jurançon. Ce lot de Joliette L05-C24 est très aromatique, avec une bouche riche mais sans manquer de fraîcheur. Il est apprécié pour sa trame savoureuse, riche et dense, une osmose totale entre le sucre, l'alcool et l'acidité. Il fut noté par certains dégustateur 19,5/20 !

Vinification :

Vendanges manuelles. Vinification non interventionniste. La récolte représentait maximum 5 fûts, lesquels fermentaient environ 3 à 5 ans. Ils étaient mis en bouteille fût par fût. Ce lot après analyse contient moins de 40 grammes par litre de sucres résiduels. Le code couleur orange de la cire caractérise cet équilibre en sucre. L'analyse en sucre résiduel (naturel) est précisément 33,7g/l.

Robe :

Doré magnifique, brillant et intense.

Nez :

De fines notes rôties de raisins passerillés, d'oranges confites, une belle définition pure et envoûtante.

Bouche :

Une belle structure, de la concentration, un si bel équilibre, pur, il fait l'unanimité. Il est apprécié pour sa trame savoureuse, riche et dense, une osmose totale entre le sucre, l'alcool et l'acidité.

Température :

Pour tempérer sa richesse naturelle en alcool, le servir entre 10 et 12°C. Les habitués de Clos Joliette resteront entre 13 à 15°C pour l'apprécier, assurer un confort de bouche et profiter de l'amplitude du vin.

Accord mets et vin :

Toasts de foie gras d'oie, fromages persillés : fourme d'Ambert, Roquefort Gabriel Coulet bien affiné, tarte tatin de mangues ou de pommes, soufflé chaud au fruit de la passion ou à l'orange, vin de méditation...

Garde :

Dès maintenant et jusqu'en 2038 et plus pour les amateurs.

Clos Joliette, une légende, un mythe, un lieu singulier. C’est un amphithéâtre d’un hectare et demi qui abrite de vieux plants de petit manseng, certains plantés en 1929. Chaque année, ils donnent une production confidentielle de seulement 5 barriques qui chacune fermente librement pour livrer cinq versions différentes du millésime. La singularité et l'esprit libre cultivés par Michel Renaud, son propriétaire historique, feront perdre à Clos Juliette son appellation et sa dénomination de « Clos ». Qu'importe, il demeure un Jurançon de légende, extrêmement rare et précieux.

Vendu au compte-goutte, servi sur les plus tables étoilées, ce Jurançon était considéré comme le plus rare et le plus mystérieux des vins de France, chaque bouteille étant devenue une pièce de collection. D'illustres amateurs comme Gérard Depardieu venaient directement au domaine pour s'en procurer quelques bouteilles ; Jean-Claude Berrouet, vinificateur de Petrus pendant plus de 40 ans, saluait « la quintessence d’un terroir exceptionnel » et Bertrand de Lur Saluces le considérait à l’égal de son Château d’Yquem !

Michel Renaud décède en 2015. Sa veuve choisit officiellement Lionel Osmin, fervent défenseur des grands terroirs du Sud-Ouest et lui-même producteur sur les appellations phares de la région, pour reprendre le flambeau. Il a immédiatement l'idée d'organiser une dégustation historique de 19 millésimes de Clos Joliette, de 1993 à 2013, qui n'ont jamais quitté les chais du domaine. Quatorze dégustateurs chevronnés sont conviés, dont nos deux sommeliers Olivier Poussier et Christian Martray.

Vin :

Joliette L00-C26 est issu de la vendange de 2000, une année très homogène, avec une belle pureté, un vin bien construit, typé Joliette. Le nez flatte l'ensemble des dégustateurs, les belles notes passerillées rappellent dans les arômes l'ananas, la mangue, le tout dans un profil fin et précis. L'équilibre en bouche affiche clairement sa proximité avec un vin demi-sec, sa suavité compense le sucre, arrondi les angles tout en contenant une acidité bienvenue.

Vinification :

Vendanges manuelles. Vinification non interventionniste. La récolte représentait maximum 5 fûts, lesquels fermentaient environ 3 à 5 ans. Ils étaient mis en bouteille fût par fût. Ce lot après analyse contient moins de 10 grammes par litre de sucres résiduels. Le code couleur vert de la cire caractérise cet équilibre en sucre. L'analyse en sucre résiduel (naturel) est précisément 7g/l.

Robe :

Jaune doré intense, brillant.

Nez :

Belles notes passerillées rappelant dans les arômes l'ananas, la mangue, un profil fin et précis.

Bouche :

L'équilibre en bouche affiche clairement sa proximité avec un vin demi-sec, sa suavité compense le sucre, arrondi les angles. La finale s'accompagne de saveurs d'abricots secs.

Température :

Pour tempérer sa richesse naturelle en alcool, le servir entre 10 et 12°C. Les habitués de Clos Joliette resteront entre 13 à 15°C pour l'apprécier, assurer un confort de bouche et profiter de l'amplitude du vin.

Accord mets et vin :

Sur des poissons gras : darne de saumon de l’Adour travaillé mi-cuit, haddock fumé...ou d’un fromage de chèvre jeune, ou de brebis : Osso Iratti affiné.

Garde :

Dès maintenant

Clos Joliette, une légende, un mythe, un lieu singulier. C’est un amphithéâtre d’un hectare et demi qui abrite de vieux plants de petit manseng, certains plantés en 1929. Chaque année, ils donnent une production confidentielle de seulement 5 barriques qui chacune fermente librement pour livrer cinq versions différentes du millésime. La singularité et l'esprit libre cultivés par Michel Renaud, son propriétaire historique, feront perdre à Clos Juliette son appellation et sa dénomination de « Clos ». Qu'importe, il demeure un Jurançon de légende, extrêmement rare et précieux.

Vendu au compte-goutte, servi sur les plus tables étoilées, ce Jurançon était considéré comme le plus rare et le plus mystérieux des vins de France, chaque bouteille étant devenue une pièce de collection. D'illustres amateurs comme Gérard Depardieu venaient directement au domaine pour s'en procurer quelques bouteilles ; Jean-Claude Berrouet, vinificateur de Petrus pendant plus de 40 ans, saluait « la quintessence d’un terroir exceptionnel » et Bertrand de Lur Saluces le considérait à l’égal de son Château d’Yquem !

Michel Renaud décède en 2015. Sa veuve choisit officiellement Lionel Osmin, fervent défenseur des grands terroirs du Sud-Ouest et lui-même producteur sur les appellations phares de la région, pour reprendre le flambeau. Il a immédiatement l'idée d'organiser une dégustation historique de 19 millésimes de Clos Joliette, de 1993 à 2013, qui n'ont jamais quitté les chais du domaine. Quatorze dégustateurs chevronnés sont conviés, dont nos deux sommeliers Olivier Poussier et Christian Martray.

Vin :

Joliette L03-C102 est issu du millésime 2003, une année très solaire bien connue, dans un registre aromatique oxydatif fin, une générosité alcoolique et une évolution positive surprenantes. La complexité de ses arômes dévoile un spectre large entre le quinquina, les oranges amères captés par certains dégustateurs aux senteurs de dattes, fruits secs, torréfaction, café grillé pour d'autres ! La bouche réunit grâce à son amplitude à la fois un jus harmonieux, riche, légèrement oxydatif mais très cohérent en bouche et aussi une belle définition, d'une texture remarquable très appréciée unanimement.

Vinification :

Vendanges manuelles. Vinification non interventionniste. La récolte représentait maximum 5 fûts, lesquels fermentaient environ 3 à 5 ans. Ils étaient mis en bouteille fût par fût. Ce lot après analyse contient moins de 40 grammes par litre de sucres résiduels. Le code couleur orange de la cire caractérise cet équilibre en sucre. L'analyse en sucre résiduel (naturel) est précisément 34,4g/l.

Robe :

Vieil or, intense et brillant, de belles larmes.

Nez :

Très complexe, notes fugaces de caramel au lait, arômes de quinquina, orange confites, bergamotte et quelques accents d'épices méditerranéennes.

Bouche :

Très ample, on sent la richesse du millésime, nous sommes entre moelleux et liquoreux. L'ensemble est riche, puissant, extrait. Comme dirait la chanson : on dirait le sud ! En résumé, un jus harmonieux, riche, légèrement oxydatif mais très cohérent en bouche avec une belle définition.

Température :

Pour tempérer sa richesse naturelle en alcool, le servir entre 10 et 12°C. Les habitués de Clos Joliette resteront entre 13 à 15°C pour l'apprécier, assurer un confort de bouche et profiter de l'amplitude du vin.

Accord mets et vin :

Toasts de foie gras d'oie, fromages persillés : fourme d'Ambert, Roquefort Gabriel Coulet bien affiné, tarte tatin de mangues ou de pommes, soufflé chaud au fruit de la passion ou à l'orange, vin de méditation...

Garde :

Dès maintenant et jusqu'en 2034 et plus pour les amateurs.

Clos Joliette, une légende, un mythe, un lieu singulier. C’est un amphithéâtre d’un hectare et demi qui abrite de vieux plants de petit manseng, certains plantés en 1929. Chaque année, ils donnent une production confidentielle de seulement 5 barriques qui chacune fermente librement pour livrer cinq versions différentes du millésime. La singularité et l'esprit libre cultivés par Michel Renaud, son propriétaire historique, feront perdre à Clos Juliette son appellation et sa dénomination de « Clos ». Qu'importe, il demeure un Jurançon de légende, extrêmement rare et précieux.

Vendu au compte-goutte, servi sur les plus tables étoilées, ce Jurançon était considéré comme le plus rare et le plus mystérieux des vins de France, chaque bouteille étant devenue une pièce de collection. D'illustres amateurs comme Gérard Depardieu venaient directement au domaine pour s'en procurer quelques bouteilles ; Jean-Claude Berrouet, vinificateur de Petrus pendant plus de 40 ans, saluait « la quintessence d’un terroir exceptionnel » et Bertrand de Lur Saluces le considérait à l’égal de son Château d’Yquem !

Michel Renaud décède en 2015. Sa veuve choisit officiellement Lionel Osmin, fervent défenseur des grands terroirs du Sud-Ouest et lui-même producteur sur les appellations phares de la région, pour reprendre le flambeau. Il a immédiatement l'idée d'organiser une dégustation historique de 19 millésimes de Clos Joliette, de 1993 à 2013, qui n'ont jamais quitté les chais du domaine. Quatorze dégustateurs chevronnés sont conviés, dont nos deux sommeliers Olivier Poussier et Christian Martray.